vendredi 23 mai 2008

cinema et politique


Film de propagande

Le terme « propagande » vient de propagande fide, vocabulaire religieux employé au temps de la Contre-Réforme. Il perd son sens religieux vers la fin du 19ème siècle. On peut trouver ici ou là des définitions assez traditionnelles qui en livrent une acception assez large. La propagande politique peut être définie par l’emploi de techniques d’influence par un gouvernement, un parti, une administration... en vue d’influencer l’opinion, de modifier le comportement du public dans le but que les personnes adoptent une opinion et une conduite déterminées.

L’image s’impose très vite comme le media privilégié, le support le plus adapté à la propagande politique. Au début du XXème siècle, l’image prend véritablement le pouvoir dans la presse traditionnelle (lithographies, caricatures), dans les magazines (Vu, fondé en 1928, Life en 1936), ou au cinéma, devenu parlant à partir de 1927.

propagande prend des moyens d'action:
.l'ecrit
.la parole
.l'image

Le cinéma ensuite, qui donne à voir une image « plus véridique » et plus saisissante que les photographies. La télévision plus tard, qui allie elle aussi l’image et le son, pour venir s’installer à domicile.

bataille de russie

jeudi 22 mai 2008



Film américain (USA) de propagande (Special service division) monté avec divers documents d’archives (allemande, russe etc. etc.).
Un chef d’œuvre dans son genre...

cinema au maroc


Panorama du cinéma marocain :

La première période de l’histoire du cinéma au Maroc se situe entre 1897 et la première guerre mondiale. C’est l’apparition du cinéma, le tournage de documentaires. La seconde période est celle du cinéma colonial, cinéma de propagande bien sûr, mais aussi cinéma de divertissement pour les métropolitains, basé sur le dépaysement et l’exotisme. Ce cinéma colonial connut un premier grand succès en 1921 avec L’Atlantide. Une réussite qui apporta capitaux et compagnies commerciales. Environ trente cinq longs métrages de ce type furent réalisés au Maroc. Militaristes, flatteurs de l’identité française, ces films montrent « des Maghrébins qui apparaissent comme des êtres flottant dans un espace sans histoire et sans culture. Ce sont des êtres de l’absence qui ne sont montrés que pour mieux valoriser l’occupant. Ils subissent l’histoire au lieu de la faire, d’où le fait qu’il fonctionne plus comme un décor que comme de véritables personnages. D’une certaine manière, l’histoire du cinéma colonial c’est l’histoire de cette négation »(1). Cette situation permet néanmoins au cinéma marocain de se développer. Le Maroc est le pays de la région le mieux et le plus tôt équipé. Des studios sont installés à Casablanca en 1939, à Rabat en 1944. Un réseau de salles bien organisé couvre l’ensemble des territoires urbanisés. Le protectorat sera représenté à Cannes en 1952 par Orson Welles et son Othello. Cependant, beaucoup de productions restent de peu de qualité, inspirées de productions égyptiennes réadaptées. Retenons cependant en 1958 « Le fils maudit » de Mohamed Ousfour, un vrai film d’auteur. La troisième période, est la période fondatrice d’un véritable cinéma marocain indépendant. Il faudra attendre 1968 pour que soit produit Vaincre pour vivre, de Mohammed B.A. Tazi. Ce premier long métrage, commercial et propagandiste, aura surtout le mérite d’ouvrir la voie à de nouveaux réalisatteurs qui fonderont l’ère classique du cinéma marocain : Moumen Smihi (Traces - 1970), Habib Bennani (Wechma- 1970) Souheil Benbarka (Mille et une mains - 1972), Jillali Fehrati (Poupées de roseau-1981), Mohammed Reggab (le coiffeur du quartier des pauvres-1982). Ces réalisateurs là remettront le cinéma marocain en selle et lui redonneront se lettres de noblesse.
La dernière période est la période contemporaine. Elle est marquée par une nouvelle irruption de réalisateurs étrangers dans le paysage du cinéma marocain. Par la création à Ouarzazate de vastes studios profitant du coût de la main-d’oeuvre et de conditions climatiques réduisant à néant le risque d’interruption des tournages, le Maroc a retrouvé une place de pivot dans le cinéma international. « Arn » de Jean Pierre Sinapi, « Looking for tomorrow » de Barney Pratt Mills, « Paris » de Cedric Klapish, « Prisonners of the sun » de Roger Christian sont au moment ou j’écris ces lignes en cours de tournage sur le sol marocain. Et aussi « Whater Lola wants » de Nabil Ayouch. Ceux que l’on appelle les « jeunes cinéastes » marocains ont été éduqués au cinéma par des pellicules du monde entier, sont traversés d’influences multiples. Nourreddine Lakhrami(Nés sans skis au pied-1990)(2), Faouzi Bensaïdi (Trajets, 2000), Ismaël Ferroukhi (Le grand voyage-2004), Daoud Aoulad Syad (Tarfaya-2004), Saâd Chraîbi (Jawhara, 2004), Mohamed Asli (Les anges ne volent pas-2004), des femmes comme Narjiss Nejjar (le très beau « les yeux secs »-2003) Leïla Marrakchi (Marock-2005), ont une écriture plus directe et plus forte, se confrontent plus directement que leurs ainés aux problèmes sociaux et religieux, aux tabous de la société marocaine.

Le mettre du cinema japonais


Akira Kurosawa (23 mars 1910 - 6 septembre 1998) est un réalisateur, producteur et scénariste japonais.

le réalisateur japonais le plus célèbre et a profondément influencé plusieurs générations de réalisateurs.........


- KUROSAWA : 6 films

**1970 - Dodes'kaden (Dodesukaden)
avec Yoshitaka Zushi, Junzaburo Ban, Shinsuke Minami, Toshiyuki Tonomura, Yûko Kusunoki...

**1965 - Barberousse (Akahige) - usa: Red beard
avec Toshirô Mifune, Yuzo Kayama, Tsutomu Yamazaki, Terumi Niki, Yoshitaka Zushi...

**1962 - Sanjuro (Tsubaki Sanjuro)
avec Toshirô Mifune, Yuzo Kayama, Tatsuya Nakadai...

**1958 - La forteresse cachée (Kakushi-toride no san-akunin) - usa: The hidden fortress
avec Toshirô Mifune, Misa Uehara, Minoru Chiaki, Kamatari Fujiwara, Susumu Fujita...

**1957 - Le château de l'araignée (Kumonosu jô) - usa: Throne of blood
avec Toshiro Mifune, Izuzu Yamada, Minoru Chiaki, Takashi Shimura...

**1943 - La légende du grand judo (Sugata Sanshiro)
Avec Susumu Fujita, Denjirô Okôchi, Ryunosuke Tsukigata, Takashi Shimura, Yukiko Todoroki...

mercredi 21 mai 2008

dimanche 18 mai 2008

godard au cinema experimental


Le film est constitué pour sa bande-son d'un collage de citations de philosophes, peintres, écrivains, dramaturges, poètes, chanteurs, cinéastes. Ces écrits littéraires sont pour la plupart énoncés par Jean-Luc Godard ou Michel Cluny, parfois par des voix féminines. Au début du 1A, Godard se met en scène comme démiurge, assis devant sa machine à écrire travaillant au scénario ou au montage et debout devant son rayonnage de livres. Il s'effacera ensuite devant les textes des autres et se permettra des postures plus drôles ou plus modestes. Il condense alors ses propos sous forme de slogans, souvent bien connus, qui ne passent plus par la bande-son mais interviennent sous forme de cartons sur la bande-image.
Celle-ci alterne extraits de films, tableaux et cartons de textes. Souvent ces trois éléments se superposent progressivement ou violemment s'effacent ou clignotent, à moins que l'un d'eux ne vienne percer le premier pour apparaître au premier plan puis s'effacer.
Dans ce grand poème épique et funèbre Godard tente de relier la vie et la mort, les anciens et les modernes dans l'histoire souffrante et éternelle de la beauté cherchant à s'imposer et parfois hélas à collaborer avec la mort et l'horreur.
Grâce aux ressource de la vidéo, Godard veut aller plus loin que André Malraux et son musée imaginaire et prouver au travers de ces Histoires du cinéma que le cinéma est le musée du réel. Cette tâche prométhéenne se heurte à la vision tragique, non réconciliée, que Godard porte sur le monde : montrer des images n'a de sens que si l'on peut transformer le monde. Mais le cinéma montre justement qu'il ne peut se passer de l'horreur. Reprenant les textes de Maurice Blanchot, Godard conclut ses histoires du cinéma en ces termes :
"L'image est bonheur mais près d'elle le néant séjourne. Et la toute puissance de l'image ne peut s'exprimer qu'en lui faisant appel.(…) L'image capable de nier le néant est aussi le regard du néant sur nous. Elle est légère et il est immensément lourd. Elle brille et il est cette épaisseur diffuse où rien ne se montre."
En d'autres termes, le cinéma ne peut exister qu'avec l'horreur. La mort de l'un signifierait la mort de l'autre, la survie de l'un ne se faisant qu'au prix de la survie de l'autre. Et Godard de rappeler tout au long des huit épisodes que le cinéma n'a pas empêché la seconde guerre mondiale et les camps d'extermination ou que le cinéma est a gun and a girl, séduction et pornographie, résistance et collaboration.
Dès lors, seul le montage peut donner forme à la coexistence de l'image artistique et de l'horreur du monde. C'est cette coexistence qui est source d'émotion et qui rend compte de la vraie nature de l'homme, debout, lucide face au monde.
L'importance du montage est à ce point décisif qu'il ne peut faire l'objet d'un épisode unique puisque présent dans tous. Les huit titres de chacun des épisodes sont rappelés dans chacun des épisodes à partir du 2A. Mais s'en intercale toujours en autre, un neuvième, omniprésent : " Montage mon beau souci ".

samedi 17 mai 2008

jean luc godard ( une histoire du cinema)


1A : Faire une histoire du cinéma c'est raconter Toutes les histoires nées du désir mégalomane de leur réalisateur d'être maître du monde. 1B : Le cinéma se met à exister à développer Une histoire seule, fragile mais la sienne, héritière de la photographie, à chuchoter les histoires des hommes.

2A : Seul le cinéma est capable de projeter les histoires des hommes à tous les peuples, 2B : même si ces histoires sont liées à la Fatale beauté des corps torturés, ceux d'Eisenstein du Caravage ou du Gréco.

3A : Confronté à ce qu'il aurait pu être, un instrument de pensée, confronté aux lâchetés de la guerre, le cinéma n'est plus que La monnaie de l'absolu. C'est en Italie d'abord, dès la fin de la guerre que le cinéma se relève puis, 3B : Une vague nouvelle nait en France permettant égalité et fraternité entre le réel et la fiction, de Langlois à Franju avec Jacques Demy et François Truffaut.

4A : Hitchcock prend Le contrôle de l'univers parce qu'il produit des images dont on se souvient. Il fait mieux qu'Alexandre Dumas, Jules César et Napoléon ou même Cezanne dont mille personnes se souviendront des pommes. Avec le sac à main de Marnie, le chignon de Madeleine dans Vertigo, l'autocar dans le désert de La mort aux trousses, le verre de lait de Soupçon, les ailes du moulin de Correspondant 17, 4B : les signes parmi nous sont visibles par un milliard de spectateurs. Une saturation de signes magnifiques qui baignent dans la lumière de leur absence d'explication sont disponibles au spectateur du cinéma.

vendredi 16 mai 2008

lascaux , prehistoire de l'art


Les Hommes préhistoriques décoraient les parois des grottes :

ils y faisaient des peintures et des sculptures.

Ils sculptaient aussi des objets.

C'était des grands artistes.

vendredi 9 mai 2008

peinture



marcel du champ

Marcel Duchamp, né à Blainville-Crevon (Seine-Maritime) le 28 juillet 1887, originaire de Damville dans l'Eure, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 2 octobre 1968, est un peintre et sculpteur franco-américain1. Il est notamment l'inventeur des ready-made.

venez decouvrir la video qui nous revele les secrets de ce peintre!!!!!!!!!!!

jeudi 8 mai 2008